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Règles générales du résumé de texte

A. Respecter l’ordre du texte-support et ce en :

– faisant apparaître la structure argumentative du texte d’origine en s’appuyant, en cela, sur les connecteurs logiques (par ailleurs, cependant, or, aussi…)

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– suivant l’enchaînement des paragraphes.

– reproduisant l’ordre des idées du texte d’origine.

B.  Restituer l’énonciation du texte d’origine
         Il faut se substituer à l’auteur, s’identifier à lui, c’est-à-dire écrire le résumé en se mettant à sa place. Le rédacteur du résumé doit, de ce fait, faire abstraction de ses points de vue et idées personnels. Ainsi, le résumé doit reprendre :
les mêmes pronoms : si le texte d’origine est écrit à la première personne (je), le résumé doit l’être aussi.
les mêmes temps verbaux : si le texte principal utilise le présent de l’indicatif, le résumé doit y recourir également.
le ton du texte d’origine : la tonalité (polémique, ironique, neutre…) doit être respectée.

C. Reformuler le texte principal
         Le résumé de texte ne consiste pas à copier-coller les phrases et les expressions du texte d’origine. Bien au contraire, il doit dire autrement les idées du texte principal en recourant aux synonymes, à d’autres formules et expressions, à d’autres mots que ceux du texte à résumer. Aussi, la reformulation du texte initial doit se faire en toute fidélité aux idées développées dans ledit texte initial d’où l’importance de choisir le mot juste et l’expression appropriée. 
D. Respecter le nombre de mots imparti à un résumé
        

Il faut indiquer le nombre total de mots à la fin du résumé.
Il ne faut pas dépasser la marge de 10%.
Il faut faire attention à la méthode de comptage partiel indiquée dans la consigne. Certains concours demandent de placer une barre oblique tous les 20 ou tous les 50 mots, d’autres demandent de noter en face de chaque ligne le nombre de mots qu’elle contient.
E. Règles du comptage des mots

         Le principe général du décompte des mots est le suivant : tout ce qui est isolable typographiquement et qui fait sens seul compte pour un mot.
– Tous les symboles qui ne sont pas des lettres ou des chiffres et tous les signes de ponctuation comptent pour rien.
Les mots courts tels que : « la, les, de, à, en, y, leur, son… » comptent pour un mot.
Les mots élidés comme : « c’, d’, j’, l’, m’, n’, s’, t’ » comptent pour un mot. Par exemple, « c’est » contient deux mots.
– Tout élément d’un mot composé compte pour un mot pourvu que ledit élément soit un mot à part entière. Ainsi, « après-midi », « cerf-volant »
et « grand-mère » comptent chacun pour deux mots, et « c’est-à-dire » compte pour quatre mots.  Cependant, dans le cas du mot « socio-économique », l’élément « socio » n’existe jamais seul (son emploi comme abrégé de « sociologie » dans le langage courant ne compte pas). Il s’ensuit que  «socio-économique » compte pour un seul mot.
– Le « t » dans « a-t-il » est purement euphonique, il ne sert qu’à rendre la prononciation plus douce sans représenter un mot réel. Donc « a-t-il » compte pour deux mots.

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