Lecture comparative des trois œuvres au programme autour de l’axe: Le travail: torture ou plaisir? Avec un traitement progressif de l’axe en question et des commentaires de citations.

…À la longue, les ouvriers, à en croire le témoignage de l’ouvrière que nous rapporte ici Simone Weil, finissent par composer avec la torture à laquelle les expose le travail et son organisation. Selon le témoignage en question, à force de souffrir, on finit par s’habituer à la souffrance, à ne plus en subir l’effet. Ainsi, ladite souffrance devient normale, ordinaire et l’ouvrier ne la ressent plus car il en est inconscient. En un mot, l’habitude neutralise la souffrance liée au travail. Toutefois,  le fait que la torture cesse d’opérer quand elle est habituelle a pour corolaire l’abêtissement de l’ouvrier…

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