Vous direz dans quelle mesure votre lecture des trois œuvres inscrites au programme éclaire-t-elle les propos ci-dessous :
- « L’enfant n’est pas un petit de l’adulte. »
(Jean PIAGET, Six études de psychologie, p. 13.)
- « L’éducation est obligée de penser, d’armer les enfants pour une vie dont nous ne savons pas ce qu’elle sera. »
(Françoise DOLTO, Tout est langage, éd. Gallimard, Paris, 1994, p. 20.)
- « Puisque l’enfant est inachevé, il est clair que sa vertu propre elle aussi ne se définit pas par rapport à lui, mais par rapport à la fin qui est la sienne, c’est-à-dire à celui qui le gouverne. »
(ARISTOTE, Les Politiques, Livre I, chap. XIII, trad. P. PELLEGRIN, GF-Flammarion, 2015, p. 132.)
- « Les enfants vivent les plus étranges aventures sans en être aucunement troublés. »
(James M. Barrie, Peter Pan (1911), Librio, 2019, p. 14.
- « On ne traite pas un enfant comme on traite une poupée ou un animal domestique. Ce n’est même pas suffisant d’être gentil avec un enfant. Il faut respecter pleinement l’enfant. Il faut le respecter jusque dans ses regards. » (Françoise Dolto, Les Etapes majeures de l’enfance (1994), “La première éducation est ineffaçable” (1988), Folio Essais, 2001, p. 74.)
- « Les enfants n’ont ni passé ni avenir, et, ce qui ne nous arrive guère, ils jouissent du présent. »
(La Bruyère, Les Caractères (1688), « De l’homme », 10/18, 1963, p. 224.)
- « N’est-il pas un monstre détestable, l’enfant qui raisonne comme un homme fait ? »
(Érasme, Éloge de la folie (1511), GF-Flammarion, 1964, p. 24.)
- « Il n’y a de vérité que dans l’origine et l’origine est dans l’enfance. »
(Jean-Bernard PONTALIS, La Chambre des enfants.)
- « Pour Françoise DOLTO, l’éducation ne consiste pas à imposer à l’enfant une série de comportements. Il s’agit de l’aider à se construire en lui apprenant d’abord le respect de lui-même et il ne peut l’acquérir que si les adultes qui l’entourent le respectent. »
(Claude HALMOS, Préface des Chemins de l’éducation de Françoise DOLTO, éd. Gallimard, 1994)