Proposition de sujets de dissertation (2)

« Ainsi la question même de la liberté était posée et nous étions au bord de la connaissance la plus profonde que l’homme peut avoir de lui-même. Car le secret d’un homme, […] c’est la limite même de sa liberté, c’est son pouvoir de résistance aux supplices et à la mort. »

« La République du silence », Les Lettres françaises, 9 septembre 1944, n°20, in Situations III, Gallimard.

« La mort, non seulement nous empêche de vivre, limite la vie, et puis un beau jour l’écourte, mais en même temps nous comprenons bien que sans la mort l’homme ne serait même pas un homme, que c’est la présence latente de cette mort qui fait les grandes existences, qui leur donne leur ferveur, leur ardeur, leur tonus. Om peut donc dire que ce qui ne meurt pas ne vit pas. »

Vladimir JANKELEVITCH, Penser la mort, p-p. 11-12.

« L’homme d’action n’est-il pas celui qui ne tient pas compte de la mort ?          Certainement. C’est une des formes où s’exprime notre insouciance à l’égard de la mort, une des façons de la subalterniser, de la minimiser, puisque l’action elle-même ne fait pas acception de la mort. Elle jette une passerelle pardessus la mort en faisant des projets pour le futur, pour les générations à venir, pour un monde dont l’homme d’action ne fera pas partie. »

Vladimir JANKELEVITCH, Penser la mort, p-p. 17-18.

« Le malheur est une formidable machine à écrire »

Boris CYRULNIK, La nuit, j’écrirai des soleils, éd. Odile Jacob,2019.

« (L’épreuve) est ce par quoi une réforme est possible, ce qui peut être le principe d’une amélioration. »

Claire MARIN, L’Épreuve de soi, 2003.          

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